|
 Versions religieuses Date : 10.06.09
Au IVe siècle la société devient chrétienne, et la culture toute entière s’imprègne de christianisme.
Les êtres fantastiques sont des témoins immuables de coexistence socioculturelle. Ils sont le reflet de la ferveur religieuse de nos ancêtres mais aussi de leurs peurs et de leurs fantasmes, insérés dans un champ commun. En revisitant les récits de voyages, on se rend compte que leurs significations sont en corrélation avec le contexte historique et les visées idéologiques contingentes.
Au Moyen-âge, peu de gens savaient lire et les murs des cathédrales étaient de fabuleux « livres » d'éducation religieuse. Le concept
Dans la mythologie grecque, les dieux doivent prendre forme humaine ou animale pour apparaître aux hommes, alors que la métamorphose de ces derniers est une punition définitive
« Dans les fables, les animaux, anthropomorphiques, servent à distiller une morale. C'est une façon d'entourer la normalité civilisée par une altérité inquiétante, une survivance du paganisme qu'on n'a jamais vraiment quitté » *
* Borgeaud, P. 2004 Aux origines de l'histoire des religions. Paris, Le Seuil. Collection La Librairie du XXIe siècle.
PITTELOUD, A. 2008 Fabuleuses créatures Le Courrier, Quotidien suisse. http://www.lecourrier.ch/index.php?name=NewsPaper&file=article&sid=440186
Sère, B. 2006. Grandeurs et faiblesses de l’Église au Moyen Âge. Paris, Éditions du Cerf, coll. « Histoire »
Archives de sciences sociales des religions, 138, (2007) http://assr.revues.org/index6982.html
Michèle AQUARON
|
|
|
|
|
|
|