|
 Héraldique (sceaux) Date : 10.06.09
Du bon usage de la métaphore dans l’art du Moyen Âge, où l’homme sauvage figure sur les sceaux et les armoiries, uniquement chez les nobles ou apparentés aux familles royales.Sceau sur un exemplaire officiel d’un arrêt de la Cour internationale de justice (image)
Héraldique :
Apparu au XIe siècle, l’usage du blason commence à être codifié vers la fin du XIIe siècle, donnant naissance à l’héraldique. Un officier nommé héraut, (d’où héraldique) est chargé, entre autres, de vérifier les titres de noblesse, de dresser les généalogies et de composer les armoiries suivant des règles très précises.
L’héraldique (science des armoiries) est à la fois un code social et un système de signe.
Née en Occident, sur les champs de bataille, elle avait pour première fonction d’identifier les combattants car presque tous les chevaliers portaient le même équipement. Ces signes de reconnaissance permettaient aux chevaliers de distinguer, lors des combats, les amis des ennemis. Ils étaient peu reconnaissables sous leur lourd haubert. (Cf. l’épisode de la bataille d’Hastings où Guillaume le conquérant dû soulever son heaume pour montrer à tous qu’il était encore bien vivant.)
Le sauvage velu, serait une création contemporaine de la chevalerie, pour se mesurer à des adversaires hors du « commun ». La force présumée de l’homme sauvage, avec sa massue sur l´épaule, ainsi qu´il figure sur certaines armoiries, serait, de façon confuse et énigmatique, assimilée à la force du chevalier.
Jouant d’abord sur les contrastes de couleurs, on y ajouta des figures telles que les animaux fabuleux des bestiaires médiévaux mais aussi des saints, des anges et …des hommes sauvages.
« Les sceaux appartiennent presque tous aux grands feudataires ou aux seigneurs les plus marquants de notre pays ».
Le fait que chaque emblème soit spécifique, permis de définir, plus facilement, le système héraldique médiéval européen de tous les autres systèmes antérieurs ou postérieurs, militaires ou civils. Cependant, cette filiation usuelle souffre une exception, certaines armoiries n'ont été portées que par une seule personne : Geoffroy Plantagenêt (1113-1151), comte d'Anjou et du Maine, Jacques de Molay († 1314) dernier grand-maître des Templiers, Léon VI de Lusignan (1342-1393), roi d'Arménie...
Le port d’armoiries se développe par la suite, chez les nobles, ecclésiastiques, roturiers, communautés religieuses. Dès la fin du Moyen-Âge, le pape, les cardinaux, les évêques timbrent leurs armes ; la tiare et les clés en sautoir seront réservées à la dignité papale.
Note : * Le blason, porteur des armes propres à une famille, avait la même valeur que le nom patronyme.
Sceaux : La sigillographie est l'étude des sceaux (en latin sigillum). Elle est considérée comme une des sciences auxiliaires de l'histoire. Sigillographie a pour synonyme sphragistique, terme utilisé surtout par les germanophones. Celui qui appose son sceau est appelé sigillant.
Ex libris : Les ex-libris offrent surtout, comme curiosité, les variations de la mode héraldique.
* Source : http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Blason_d%E2%80%99apr%C3%A8s_les_sceaux_du_Moyen-%C3%82ge
Michèle AQUARON
|
|
|
|
|
|
|