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 Porte d’azur, à un homme sauvage d’or Date : 11.03.15
Armes d’Abraham Racinot alias André Des Bordes anobli par le duc Henri de Bar le 2 mai 1609. «Porte d’azur, à un homme sauvage d’or, tenant de la destre une masse du mesme ; le tout surmonté d’un armet morné, orné de son bourrelet et lambrequin, aux métaux et couleurs de l’écu. Fol. 113. 1609. Cet homme sauvage musclé, en haut de sa colline, guette à l’horizon, appuyé sur son bâton noueux ».
Une accusation de sorcellerie est lancée sur Des Bordes en 1622 par une fille qui serait allée au sabbat avec l'escrimeur.
A deux reprise, des chirurgiens cherchèrent sur son corps des marques du démon, et réussirent à y déceler une marque tenue pour suspecte. Sous la torture, Des Bordes finit par avouer et le verdict tomba le 28 janvier 1625. Le jour même, il fut attaché à un poteau, étranglé puis son corps brûlé et réduit en cendres.
Sources : Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois. Par Dom Ambroise Pelletier.
Référence : : Lepage Henri, André des Bordes ; épisode de l'histoire des sorciers en Lorraine, dans Bulletins de la société d'archéologie de Lorraine, tome VII, 1857, p. 5-54. http://ardamhe.free.fr/biblio/desbordes_edition.pdf
Michèle AQUARON
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