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 Seulement vêtu de ses longs poils. Date : 22.12.08
Série à l’homme sauvage de Nicolas-Joseph-Jules Rouyer (1820-1898)
Les méreaux et jetons étaient des piécettes frappées en plomb et en laiton (plus rarement d'une rondelle de cuir ou en parchemin). Ils étaient, à l'époque, l'équivalent à nos bons d'achat actuels.
Tout d'abord utilisés dans le domaine ecclésiastique, comme jeton de présence des chanoines à partir du XIIIe siècle ; les ouvriers, les paysans et les journaliers étaient payés de quelques poignées de ces plombs. Cette sorte de "Bon pour" leurs donnaient droit à une contrepartie en nature comme des boissons, des aliments, des soins ou au versement à terme échu de l'impôt.
Les faux monnayeurs étaient très actifs surtout pour la fabrication des jetons d'où l'expression: " faux (comme un) jeton ".
Source : J. Labrot et J. Henckes, Une histoire économique et populaire Moyen Age : les jetons et méreaux. Paris, 1989.
http://lodel.irevues.inist.fr/saintjacquesinfo/index.php?id=922
à lire :
Un jeton de compte des bons-vivants à la fin du XIIIe siècle. J.Labrot et Susan & Marcus Phillips. Revue Moyen Âge n° 12. p.17-21.
Les moules à méreaux et la fonte du plomb. J. Labrot. Revue Moyen Âge n°15. p. 12-15
Les boutons au Moyen Âge. J. Labrot et G. Rondet. Revue Moyen Âge n° 25. p.44-47.
Michèle AQUARON
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