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 Peintures médiévales Date : 10.06.09
Peintures médiévales ou l’Art des couleurs.
« La véritable rupture iconographique n’est pas entre Antiquité et Moyen Age, mais entre Orient et Occident. […]
Très tôt, avant le grand schisme, les deux parties de l’Empire développèrent deux sensibilités différentes à l’image, qui aboutiront à l’image religieuse en occident, à l’icône en orient.
Pour l’occident, l’image est à visée essentiellement pédagogique et didactique ; pour l’orient, elle se veut mystique et d’essence divine. On a aujourd’hui trop facilement tendance à confondre cette double approche des images » 1
Pour Thomas d’Aquin, « la séparation de l’âme et du corps est contre-nature ; ce qui est normal, c’est l’unité du corporel et du spirituel dans la personne. »
Les images médiévales montrent une extraordinaire créativité ; il n’y a pas de type iconographique fixe. Les images, dans les différents supports ne cessent d’inventer des thèmes iconographiques nouveaux, des manières nouvelles de les représenter et de les combiner les uns avec les autres.
Sources :
1] GRABAR, A. 1994. Les voies de la création en iconographie chrétienne. Paris, Flammarion http://www.protestantismeetimages.com/article.php3?id_article=97
2 ] Baschet, J. 2008. L'iconographie médiévale. Paris, GALLIMARD, Collection : FOLIO HISTOIRE
David WILLIAMS, Deformed discourse. The function of the monster in mediaeval thought and literature, éd. broch., Toronto – Exeter, McGill-Queen’s University Press – University of Exeter Press, 1999; 1 vol. in-8°, XIV-392p. (Exeter medieval texts and studies).
Le livre explore la théorie et la taxonomie de ces êtres bizarres et effrayants.
Icono : L’homme sans tête a été très souvent associée à l'homme sauvage. Peinture «a frequo » de l’église Dalby, municipalité de Lund, Suède, XIe siècle.
Michèle AQUARON
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